Incident à la Marchand : « On ferait quoi? »
(RDS.ca) : Des joueurs aux entraîneurs, en passant par les dirigeants de la ligue, tous les acteurs de la LNH font face à des défis et des questionnements en vue de la relance de la saison 2019-2020. Le Département de la sécurité des joueurs n'y échappe pas et comme son vice-président Stéphane Quintal l'expliquait en entrevue au5 à 7, la portée de certains gestes qui pouvaient sembler anodins sur la patinoire peut changer du tout au tout dans le contexte pandémique actuel. « On a eu un appel avec Bill [Daly], George [Parros] et moi, pour poser des questions au sujet des gants au visage, des gars qui crachent ou même s'il y a un incident comme avec Brad Marchand avec la langue. Qu'est-ce qu'on ferait avec ça?, se questionne Quintal. Les bagarres aussi. On a posé des questions. On n'a pas encore eu de réponses, mais on a soulevé des points qui seraient peut-être intéressants à regarder avant qu'on débute. » À l'emploi du Département de la sécurité des joueurs depuis 2011, directeur de 2014 à 2017 mais toujours impliqué depuis que George Parros l'a remplacé, Quintal est fier des progrès effectués depuis qu'il est en poste et les chiffres lui donnent raison de l'être. « Je suis vraiment content de la façon dont le hockey se joue présentement. C'est propre, c'est beau, c'est rapide. Je suis vraiment content de ce qu'on a accompli avec Brendan Shanahan, moi, puis George Parros après. « Depuis que j'ai commencé [au Département de la sécurité des joueurs] en 2011, ça baisse chaque année. Cette année aux trois quarts de la saison, on était rendus à 13 ou 14 suspensions alors qu'on en avait en moyenne entre 30 et 35 par année. » Il observe que certaines mentalités ont beaucoup changé chez les joueurs et les entraîneurs au fil des ans. Il en est témoin lorsqu'il entend les explications des joueurs récalcitrants. « Souvent quand j'avais un joueur en audience, il me disait 'Si je ne finis pas ma mise en échec, ..
Image source : rds.ca