Trois villes canadiennes en lice
(RDS.ca) : Tim Shipton laisse sortir une grande respiration. Un rire suit rapidement. Le vice-président senior des communications et des relations gouvernementales chez les Oilers d'Edmonton analyse une question portant sur le temps que l'équipe a consacré sur la candidature de la capitale albertaine à titre de ville-bulle, si jamais la ligue reprend le collier pendant l'été. « On dirait que ça fait des mois, sinon des années », répond Shipton. « Le temps fonctionne d'une drôle de manière en ce moment. On a consacré beaucoup de temps à cette affaire. » Cette affaire, c'est la tentative de convaincre la LNH, en pause depuis le 12 mars à cause de la COVID-19, que leur ville est l'endroit de choix pour accueillir 12 équipes dans le cadre d'un projet visant à compléter la saison 2019-2020 et présenter la coupe Stanley. Il a fallu des semaines, et non des mois ou des années, pour que les Oilers préparent et soumettent des centaines de pages de documents à la LNH portant sur une multitude d'aspects, à commencer par le Rogers Place, leur domicile ultra-moderne inauguré en 2016, en passant par les sites d'entraînement, l'hébergement et le bas taux d'infection au coronavirus dans la province et dans la ville. « Nous avons vraiment fait toutes les démarches appropriées à tous les niveaux, avec le gouvernement en particulier, sur ce qu'il y a de plus important, la santé et la sécurité », a déclaré Shipton lors d'une entrevue téléphonique. « Nous avons mis sur pied un cadre de travail élaboré avec le gouvernement sur la façon que nous dirigerions ceci d'une manière sécuritaire. » Les Canucks de Vancouver ont présenté une candidature semblable à celle des Oilers, dans un document mettant en valeur les avantages de Vancouver à titre de ville-bulle, incluant ses infrastructures et son climat estival tempéré, selon une source de l'équipe qui a requis l'anonymat. « Nous voyons cela comme une initiative positive en temps de défis » ..