Courir en canicule
(RDS.ca) : Demandez à tous ceux qui me connaissent, ils vous confirmeront que je déteste la chaleur. L’hiver, l’automne et le printemps sont, dans l’ordre, mes trois périodes climatiques préférées de l’année. Contrairement à la chaleur, le froid ne m’a jamais empêché de savourer une sortie de course à pied. Il me suffit d’ajuster mes vêtements. Plus il fait froid, plus j’ajoute des épaisseurs! Il en va tout autrement pour mes entraînements extérieurs sous les chauds rayons du soleil avec une humidité élevée qui rend le tout pratiquement invivable. C’est bien beau en enlever des couches, mais je n’irai pas jusqu’à courir nu! Le Québec vient de vivre une première canicule. Une solide à part ça avec un mercure frôlant les 37 degrés par endroit. Ça c’est sans le fameux facteur « humidex ». Pas évident d’aller courir dans ces conditions quand le corps n’a pas vraiment eu le temps de s’acclimater. Même s’il fait un peu plus frais maintenant, il y a tout de même cette certitude qui nous pointe au bout du nez: d’autres canicules vont survenir cet été. Je rappelle donc ici quelques règles de base pour tous les coureurs qui, comme moi, aiment sortir dehors pour accomplir leur petit jogging quotidien. Il faut savoir comment affronter et composer avec la chaleur. La toute première chose, la plus importante, est l’hydratation. Assurez-vous de boire au moins une trentaine de minutes avant votre départ et, si vous faites une longue sortie, d’avoir sous la main une bouteille d’eau pour vous abreuver. Sinon, le plus grand danger qui guette le coureur mal hydraté est le coup de chaleur. Un peu comme un véhicule qui brûle ses dernières gouttes de carburant, le corps, vidé de son énergie, n’est plus capable d’avancer. Le coureur devient étourdi, désorienté, nauséeux et confus. Dans des cas extrêmes, cela peut entraîner la mort. Portez une attention particulière aux vêtements que vous portez. Si vous vous pesez tout habillé en revenant à la maison et que vous n’avez pas perdu de po ..